samedi 14 mai 2011

Le piratage tue l'artiste, à condition qu'il ne soit pas déjà mort...

L'agence de publicité américaine TBWA pour une campagne anti-piratage a choisi d'illustrer le message : "le piratage tue l'artiste" par une composition originale et particulièrement réussi d'un point de vue visuel.

Le seul hic réside dans le choix des artistes "tués" par le piratage sur internet: la majorité des artistes étaient déjà mort avant l’apparition de la musique numérique ou du MP3 !

Dans leur cas, on peut donc plutôt penser que la copie, illégale ou non, sert plus à perpétuer leurs œuvres qu'à les détruire ....


Jimi Hendrix, mort le 18 septembre 1970
Soit 12 ans avant l'invention du "Compact Disc Digital Audio"
Ou 22 ans avant  que soit achevé officiellement le format LayerIII (.MP3)


Bob Marley, mort le 11 mai 1981
Soit 1 an avant l'invention du "Compact Disc Digital Audio".
Ou 11 ans avant que soit achevé officiellement le format LayerIII (.MP3)
Freddie Mercury mort le 24 novembre 1991
Soit 9 ans après l'invention du "Compact Disc Digital Audio".
Ou un an avant que soit achevé officiellement en 1992 le format LayerIII (.MP3)


Elvis Presley, mort le Le 16 août 1977.
Soit  5 ans avant l'invention du "Compact Disc Digital Audio".
Ou 15 ans avant que soit achevé officiellement en 1992 le format LayerIII (.MP3)
Jim Morrison, mort dans la nuit du 2 au 3 juillet 1971.
Soit 11 ans avant l'invention du "Compact Disc Digital Audio".
Ou 21 ans avant que soit achevé officiellement en 1992 le format LayerIII (.MP3)
James Brown, mort le 25 décembre 2006.
Soit 24 ans après l'invention du "Compact Disc Digital Audio".
Ou 14 ans après que soit achevé officiellement en 1992 le format LayerIII (.MP3)




Info Butinée IcI et

1 commentaire:

  1. Hadopi est une profonde niaiserie qui fait exactement l'inverse de ce qu'il faudrait faire, c'est à dire favoriser la diffusion légale d’œuvres à travers la mise en place de tiers de confiance gérant des bibliothèques personnelles (ne contenant que les références des œuvres, pas des copies), tiers de confiance ayant une interdiction stricte de regarder dedans ou d'en publier le contenu, et fonctions éditeurs et magasins en ligne complétement séparées de la fonction "notariale" ou "tiers de confiance".
    Répression ? Sur les centres et non utilisateurs finaux, P2P vaste hypocrisie dans les termes, toujours des centres dans le piratage du fait de la nécessité de constituer des catalogues. Un peu plus développé ci-dessous :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/piratage-hadopi-etc
    Aucune offre légale non monopolistique, non pénible pour les utilisateurs, et respectant le caractére privé de leurs bibliolhèques (disco, video, sito thèques) ne peut se mettre en place sans ces "tiers de confiance" et "comptes de licences contrats" personnels associés.

    Quant à la licence globale, ce serait bien évidemment la pire des solutions :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/07/03/licence-globale/

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